lundi 21 février 2011

Gaz de schiste suite

Il n'y a pas si longtemps je vous parlais des problèmes des québécois avec les gaz de schiste. En suivant un peu l'actualité environnementale en France, je me suis rendu compte que ces gaz intéressaient également les prospecteurs sur notre beau pays. 20 minutes fait le point sur la localisation des sites concernées en France (cliquer ici).

Je suis assez inquiet de surcroît de la manière dont les pouvoirs publics ont autorisé ces prospections et du peu de "remise en cause" des possibilités de prospection. Cap 21 (voir l'analyse du dossier en cliquant sur ce lien) va d'ailleurs faire un recours contre la modification du code minier.

Au final je m'interroge sur la pertinence de ce besoin à tout prix (d'ailleurs peut-on vraiment en chiffrer le prix?) de ce besoin d'extraire chaque jour un peu plus les ressources de la planète. Ne pourrait-on pas plutôt réfléchir à développer des solutions, un mode de vie différent où on aurait beaucoup moins besoin d'énergie pour vivre?

jeudi 3 février 2011

Gaz de Schiste

Surprenant titre non? En fait en déjeunant ce midi devant mon P.C. je surfais sur les informations au Québec, et parmi les sujets d'actualité on parlait de gaz de schiste et de son exploitation.

Comme tout ce qui touche à l'environnement m'intéresse j'ai regardé les articles... et j'avoue que ça me four un peu les chocottes cette histoire là. 

Vous trouverez ici un lien vers wikipédia pour mieux comprendre comment on exploite ce gaz et les risques de pollution des eaux que cela induit. 

Pour vous permettre également de vous faire une idée des arguments des uns et des autres voici un lien vers un article sur les industriels de ce secteur et un lien vers un article sur les doutes de M. Suzuki à ce sujet.

Je dois avouer que la déclaration de M. Suzuki m'a beaucoup intéressée, il y a matière à réflexion. Je vous la livre (cf article du 28/01/11de ciberpresse.ca):

«L'air que nous respirons est beaucoup plus important que l'économie et notre système économique est en gran­de partie responsable des problèmes que nous vivons. Mais il faut se rappeler que l'économie, les multinationales et les règles du marché sont des créatures que nous avons inventées et que nous pouvons les modifier.»

mercredi 2 février 2011

Vacances

J'ai la chance d'avoir la possibilité de partir skier pendant mes vacances. Je sais qu'en ce moment c'est un privilège de pouvoir se permettre ce type de plaisir. Malgré la pénurie de neige sur le massif jurassien ma Belle et moi avons pu profiter de quelques belles pistes de ski et nous avons pu faire de belles balades.
Pour être honnête avec vous je n'ai pas prévu dans ce post de vous parler de mes vacances mais plus d'une belle surprise qui m'attendait dans le cœur du Jura. Notre lieu de villégiature était un tout petit village de 250 habitants environ. Habitué au ski alpin, je m'attendais assez à ce que les commerçants et les habitants à l'année du village voient les touristes comme une source de revenus supplémentaire et que l'accueil local soit surtout motivé par l'appât du gain. Je me suis planté! A ma grande surprise je me suis rendu compte que oui il existe encore de vrais villages authentiques, riches d'histoire qui ont compris que la gestion industrielle du touriste n'était pas une solution d'avenir. Partout où nous sommes allés, nous avons été très bien accueillis, les commerçants cherchant à mieux nous connaître, à avoir nos impressions sur le village, si le manque de neige ne nous pénalisait pas trop etc... Bref des gens gentils, simples, ouverts aux autres qui de surcroît ne pratiquent pas de plus-value délirante sur le prix des produits. J'ai rencontré des amoureux de leur vallée, de leur village qui souhaitent sincèrement  partager cet amour et avec la volonté que qui s'y sente bien revienne à nouveau y passer des vacances.

Au final cette approche "durable" est d'une grande efficacité. Le lieu a gardé son charme (pas de gros immeuble pour stocker les touristes, pas de discothèque ni de bistrot branché) juste un village qui lutte pour préserver la qualité de son environnement... et d'ailleurs toutes les exploitations agricoles locales sont passées en bio depuis fort longtemps.

Je n'imagine plus aujourd'hui aller skier ailleurs que dans ce village, et d'ailleurs le retour en Ile de France a été assez rude! Je comprends mieux d'ailleurs pourquoi il est si difficile de trouver un peu de place dans les hébergements même en dehors des vacances scolaires. Un exemple concret qu'un modèle économique basé sur l'honnêteté et le durable fonctionne bien et dans l'intérêt de tous.... à méditer non?