vendredi 27 août 2010

Mémoires d'un éco-citoyen

Cet été j'ai lu ce livre de Cousteau, vous savez, le fameux Commandant Cousteau à bord de son bateau la Calypso. Avant de lire ce bouquin , pour moi, Cousteau était surtout un marin qui faisait de joli reportages à la TV pour que les gens puissent découvrir ce qu'est la mer et pourquoi nous devons protéger nos ressources en eau afin de protéger la bio diversité. 

Dans ce livre Cousteau témoigne de son expérience et de sa réflexion quant aux missions qu'il a réalisé au cours de sa vie. Il aborde de nombreux sujets sur l'état des océans, l'énergie, le réchauffement climatique etc. Là où j'ai trouvé son approche intéressante c'est qu'il prône avec une intelligence dérangeante le développement durable. En particulier il a à cœur de nous faire comprendre que le développement durable c'est penser au cycle global des biens que nous achetons. Un exemple: la voiture électrique est elle écologique? Ça dépend... au Québec peut-être car l'électricité est d'origine hydro-électrique, donc non polluante. En France, pas sur car notre électricité nucléaire produit des déchets ultimes qui ont une durée de vie colossale et dont nous ne savons que faire... à part peut-être des bombes.

Dois-je avouer que c'est aussi pour moi la première fois que je lis chez un auteur "reconnu" par le grand public, les hommes politiques, les ONG et le monde scientifique une telle inquiétude sur la démographie et la pauvreté dans le monde. Il explique qu'une solution aux problèmes d'environnement est l'éducation des filles... Intéressant non? Je développe. Instruire une jeune fille lui permet de savoir au minima lire et écrire, donc trouver un travail valorisant, ou au moins la motiver à ce que ses enfants aillent plus longtemps à l'école  Elle est aussi en mesure de se poser des questions sur le monde dans lequel elle vit. Veut-elle des enfants? Si oui combien? Comment faire pour limiter les naissances? Une femme instruite est également une femme qui pourra gagner un peu plus d'argent donc mettre de l'argent de côté pour ses vieux jours... d'où aussi moins de besoin d'une grande famille pour l'accompagner durant l'hiver de sa vie. Ainsi en réduisant la natalité, il est aussi possible de limiter les besoins agricoles, donc de tirer moins sur la planète donc de vivre mieux. Cousteau s'alarme de voir que les millions et des millions d'êtres humains naissent chaque année et n'ont rien à manger.

Cousteau nous dit que nous devons vivre sur "les intérêts" de la planète et non sur son capital. Récoltons les fruits, ne coupons pas les arbres, péchons avec modération le poisson dont nous avons besoin pour nous nourrir et non pour vider la mer. Est-il normal que la moitié du poisson pécher dans le monde serve à nourrir des animaux (poules et cochons) ?

Ce live m'a fait penser au dialogue que j'ai eu avec un représentant des premières nations au Québec. Pour lui la culture indienne a toujours cherché à vivre en harmonie avec la nature, régulant la vie des tribus. Les décisions se prenaient dans le dialogue et la sagesse. L'idée étant que chaque décisions soit bénéfique à la tribu sans dégrader la nature et la qualité de vie. 

La World Company qui dirige le monde aujourd'hui ferait bien de réfléchir à ça et d'arrêter tels des parasites xylophages de bouffer la branche sur laquelle elle s'est assise...

mardi 24 août 2010

Le temps...

Le temps est un bien précieux. Il est comme l'eau, rien ne peut arrêter son cours et surtout rien ni personne ne peut le faire remonter vers sa source.

Le temps est un des biens communs de notre humanité, il est le même pour tous même si pour chacun d'entre nous il a une valeur particulière, un goût différent selon les moments de sa vie.

Pendant longtemps j'ai fait ma vie sans lui, aujourd'hui je sais que ce fut une erreur, et aujourd'hui j'essaie de l'intégrer dans tout ce que je vis. J'aime le temps et j'espère qu'il me le rendra et qu'un jour je porterai sur moi la marque de son œuvre avec la même sagesse dans le regard de ces gens qui ont bien vécu et qui savent ce qu'est la vie.

Je ne veux pas consacrer mon temps qu'au travail. J'aime mon métier les missions que je remplis, j'aime le sens qu'il donne à ma vie. Mais mon travail n'est qu'une partie de ma vie et doit le rester. Je sais aussi que je serai heureux de laisser un jour ma place professionnelle à quelqu'un d'autre qui fera les choses différemment de moi et apportera sa participation à l'œuvre collective à laquelle je travaille aujourd'hui.

Je n'ai pas l'impression d'être un fainéant, je m'investis beaucoup dans mes projets et aime à ce que les missions que l'on me confie soient bien réalisées. Je n'ai pas l'impression de voler l'argent que je gagne. Je n'ai pas non plus l'impression d'être plus important que la moyenne des gens. Je souhaite juste pouvoir profiter de chaque moment de ma vie, de chaque seconde. Je ne sais pas combien de grains de sables il reste dans mon sablier, mais ce que je veux c'est ne pas me dire zut au moment où le dernier grain sortira de la boule supérieure.

Alors voilà pourquoi je m'inquiète de constater que nos modèles sociaux évoluent de plus en plus vers un monde où tout est orienté autour du travail et de l'argent. L'humanité n'a t-elle dont plus d'autres valeurs?

Et vous que faites vous de votre temps?

vendredi 13 août 2010

Pause...

Mon Dieu, s'il te plait accorde moi une faveur, s'il te plait, toi qui a les oreilles et le cœur assez grand pour écouter et aimer tous tes enfants, s'il te plait écoute moi. Je voudrais pouvoir retrouver le monde de mon enfance, tu sais un monde où on peut faire confiance aux grands, car ils sont sages. Un monde où les enfants n'ont comme seul souci que celui de grandir et de trouver leur place dans le monde. Un monde simple où rien n'est vraiment grave même si tout est important. Ce monde où je regardais mes copains Casimir et Hippolyte à la TV, ils mangeaient du gloubi boulga et rien que leur présence suffisait pour me rassurer et croire que ce qui arriverait demain serait au moins aussi bien qu'aujourd'hui.

Malheureusement ce monde est loin derrière moi et ne reviendra peut-être que le jour où je serai gaga un pied dans la tombe... d'ici là je vais devoir continuer à affronter toutes les violences de la vie, pourquoi les enfants souffrent ils? Pourquoi certains enfants doivent ils se battre avec toute leur énergie pour juste rester en vie? Pourquoi tout l'amour que l'on donne à un enfant ne suffit il pas pour lui permettre de simplement vivre et grandir? Pourquoi pourquoi pourquoi...

vendredi 6 août 2010

Ca va mieux...

Bonjour à tous.
Ca y'est je suis de retour de vacances et elles m'ont fait du bien. J'ai été très content de pouvoir me mettre au vert, à la nature, dans la campagne bretonne... les joies simples de faire des BBQs, de faire du sport et de prendre un peu plus son temps, discuter avec les gens... Qu'est-ce que la province me manque et c'est à chaque fois pour moi une sorte de résurrection que de retrouver la Bretagne. Je sais que pour certains c'est un pays où il pleut tout le temps et où les gens sont froids et peu accueillants. Je ne chercherais surtout pas à changer cette image ça évite qu'il y ait trop de c... en Bretagne, que ces gens aillent faire les kékés dans le Sud sur la Méditerranée ça me va bien!

J'ai eu la possibilité de revoir mes amis bretons qui me manquent vraiment dans mon exil francilien. J'ai pu aussi passer du temps en famille et essayer d'apporter du soutien à ceux que j'aime et qui actuellement se battent contre la maladie. J'ai aussi pu passer du temps avec mon filleul, il grandit trop vite celui-là...

Bref de beaux moments... la rentrée est passée par là, la reprise au boulot est plutôt calme, et puis j'ai déniché une offre d'emploi pour un poste en Bretagne, alors j'ai le moral. Je ne sais pas bien si je corresponds au profil recherché mais si je ne tente pas ma chance je suis sur que c'est un autre qui aura la job... alors autant essayer et on verra bien.

Bonne reprise à tous ceux qui reprennent le boulot, bonne vacances aux autres et bon courage à tous le monde !