vendredi 31 août 2007

De retour après une petite pause en montagne.

Bonjour les amis!

Après plusieurs semaines de silence la faute à un trop plein de travail avant de partir en vacances suivi par les fameuses vacances, je reviens sur mon blogue... Depuis mon départ que de mouvements, Oktobre a retrouvé un travail, Miss 50 cents s'est fait repérer et a du changer de nom... comme quoi le temps passe vite.

J'ai profité de mes vacances pour faire de la randonnée en montagne avec ma belle, nous avons grimpé et descendu des petites montagnes, profitant de la vue, du bon air et des agréables sensations dans le corps de se sentir vivant à crapahuter le matin à la fraîche... parce que passée une certaine heure (environ 10h45), la montagne devient le royaume des Bidochons. A quoi reconnaît-on un randonneur Bidochon me direz vous? C'est simple, habituellement il n'a qu'une petite bouteille d'eau pour tenir toute la journée, monte en traînant derrière lui des enfants qui préféreraient être à la piscine, engueule sa femme parce qu'elle ne marche pas assez vite, regrette de ne pas pouvoir monter en SUV climatisé où sa bière aurait été au frais. Vous allez me dire que je caricature, alors je prends un exemple véridique de mes vacances.
Il était environ 13h30, ma belle et moi redescendions d'un sommet. Nous avions dans les pattes quelques heures de marche, un peu de dénivelé et nous étions content de redescendre tranquillement sur un petit sentier assez raide et caillouteux. Nous étions presque en bas, que nous croisons un troupeau de gens, tous de la même famille et le chef (torse nu, bedaine rosissant dans le soleil car n'utilisant pas de crème solaire (sûrement un truc pour les gonzesses la crème solaire) ) arrive vers nous et nous demande si nous avons une carte du coin car il veut savoir si le sommet est encore loin... je lui pose la question bête quel sommet? (vu qu'en montagne des sommets y'en a quand même pas qu'un seul) et lui tout de go me dit "ben, comment ça quel sommet? celui qui est écrit sur la pancarte en bas au niveau du parking".... Rien que ça y'a de quoi crier au fou... Histoire de ne pas faire mon redresseur de tord, je lui montre la carte car comme tout bon randonneur expérimenté je ne pars jamais en montagne sans carte ni boussole, lui expliquant que depuis son point de départ il devait avoir fait 1,5 km environ et qu'un dénivelé de 300 m l'attendait dans la foulée pour le premier col, puis au moins 300 m pour la dernière ascension, soit environ 600 m de dénivelé qu'un randonneur correct avale en 2 heures, et compter 1h30 de temps à la descente, bref 3h30 de ballade en montagne sous la chaleur... Regardant ma carte, il dit, "ah ben tient, y'a une descente plus directe, on repartira par là..." Je lui fis poliment remarquer que vu les courbes de niveaux de la carte, la pente à ce point devait être bien bien raide et que tout expérimenté en rando que je suis je n'y mettrai pas mes souliers... L'argument n'a pas l'air de l'avoir convaincu. En bon chef de meute, il se retourne vers on équipe et dit "courage, on a fait le plus dur, le sommet est tout près!", et s'en va sans plus de commentaire.
Ah oui, au fait j'oublie de dire que cet inconscient avait 4 personnes âgées dans son groupe, mal chaussées, sans eau et qui étaient visiblement déjà bien marquées par la demi heure de marche déjà effectuée... les pauvres ne savaient pas que leur idiot de chef les envoyait vers 3 autres heures de marche sur un sentier raide et glissant à la montée comme à la descente car recouvert de cailloux. J'ai bien essayé de dire que peut-être ce n'était pas une bonne idée pour tous de monter là haut que la petite troupe s'ébranlait vers son destin... La bonne nouvelle c'est que ce jour là dans ce coin il n'y a pas eu de secours envoyés, ce qui prouve qu'ils ont eu de la chance.
Au final une fois de plus il y a un bon dieu pour les idiots... mais je peste contre tous ces imprudents qui, ne connaissant pas la montagne, décident quand même après un repas souvent trop copieux et alcoolisé de faire une ballade digestive qui peu coûter la vie à un de leurs proches. Bien sur me direz vous il y a des secours gratuits en montagne donc pas de souci, on les sauvera bien d'une manière ou d'une autre. Peut-être mais est-ce normal que des secouristes risquent leur vie pour sauver un inconscient qui a cru être plus fort que dame nature? Ça m'énerve presque autant que ces parents qui font des escapades en montagne avec des enfants petits et équipées de petites sandales de plage... le meilleur moyen de leur permettre de se casser une cheville ou un genou... là encore j'ai l'habitude de dire que ces parents ont du avoir des enfants parce que la SPA (SPCA pour mes lecteurs de la Belle Province) n'a pas voulu leur donner un chien.
Donc SVP si vous allez faire de la rando en nature ou en montagne soyez prudents, n'oubliez pas que la nature doit être respectée et que nous devons être modestes vis à vis d'elle.
Pour le reste, les vacances ont fait un bien fou dans le corps et dans la tête et je me rends compte que je ré attaque le boulot dans un bien meilleur état que quand je suis parti, avec un esprit plus vif et plus dynamique, et que j'ai de bonnes idées qui me viennent plus rapidement. Comme quoi même si ça fera hurler le patronat, les vacances sont un vrai gain pour l'entreprise, un salarié bien reposé et raisonnablement stressé (je suis un grand stressé de nature) produit mieux et plus vite qu'un salarié fatigué. D'ailleurs c'est peut-être pour cela que la productivité en France est parmi les meilleures au monde... A méditer!

vendredi 3 août 2007

Ouf...

"Soit sage ma douleur
et tient toi plus tranquille
tu réclamais le soir
il descend le voici
une atmosphère obscure
enveloppe la ville
aux uns portant la paix
aux autres le souci"
Ch. Beaudelaire

Ces mots de Beaudelaire ont longtemps bien résumé ma vie. Trop happé par le travail, mes grands objectifs, je laissais les jours s'écouler attendant le soir pour me poser avant de repartir le lendemain à la quête de mes graals. Grâce à des rencontres, j'ai compris qu'à trop regarder devant moi j'en oubliais de vivre le quotidien.
Aujourd'hui j'essaie de savourer chaque seconde, bien sur je suis toujours prévoyant et continue à me fixer des objectifs personnels et professionnels... mais ça a transformé ma vie! Un grand merci à mes amis et à ma belle pour m'avoir appris à vivre au quotidien les petits bonheurs du jour. En ce qui me concerne ils ne sont pas matériels mais ce sont plus les petits bonheurs humains, une discussion avec un collègue au boulot, le sourire de ma belle quand je rentre le soir etc...
Merci à tous et merci à la vie pour ces trésors du quotidien! Et si vous avez des doutes regardez autour de vous, le bonheur est là tout proche, il suffit juste d'arrêter de regarder avec ses yeux et sa tête mais avec son coeur. Essayez vous me raconterez!